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Prix l’Oréal-Unesco : la Camerounaise Agnès Antoinette Ntoumba, parmi les promues

20 participantes issues de l’Afrique subsaharienne ont été retenues dans le cadre de ce prix qui promeut l’excellence scientifique.

La Fondation l’Oréal, dans le cadre de son partenariat avec ‘‘le Programme pour les femmes’’ et la science de l’UNESCO, va récompenser 20 lauréates de la région Afrique subsaharienne, pour la 11e année consécutive. Pour cette année, vingt candidates issues de 16 pays d’Afrique subsaharienne figurent sur la liste des deux partenaires, dont une camerounaise en la personne de Agnès Antoinette Ntoumba. Ces dernières sont alors reparties entre les doctorantes (15) et les post-doctorantes (5), dans les domaines scientifiques qui vont bénéficier de dotations pour les aider à poursuivre leurs recherches. La plupart d’entre elles travaillent dans les domaines médical et biologique.

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La Camerounaise Agnès Antoinette Ntoumba, est une Doctorante en sciences biologiques au laboratoire de biologie et physiologie des organismes animaux de l’Université de Douala. Dans le cadre de ses recherches, elle développe les bio-insecticides contre une espèce de larves (les anopheles gambiae), grâce à des nanoparticules de plantes endémiques du Cameroun. En raison des nombreux cas de résistance observés après l’utilisation d’insecticides chimiques,  elle est convaincue qu’il est  urgent d’explorer de nouveaux axes de recherche via la synthèse verte, afin de mettre à profit le potentiel floral africain, tout en produisant des insecticides moins coûteux et plus respectueux de l’environnement, apprend-on du profil des participantes dressé par l’Unesco.

Pour le cadre de cette compétition, au cours de la précédente édition deux Camerounaises y ont été primées. Il s’agissait d’Ines Ngoh alors Doctorante à l’Université de Buea et London School of Hygiene & Tropical Medicine (Lshtm), Unité de recherche gambienne, Gambie, ayant occupé la 16ème place, pour ses travaux de recherche en sciences biologiques portant sur comprendre les variations génétiques utilisées par les populations naturelles de parasites du paludisme ; et de Francine Tankeu Doctorante à l’Université de Yaoundé 1, pour ses travaux de recherche toujours dans la même discipline sur comment soigner la leucémie en alliant biochimie et pouvoir des plantes.

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Crée depuis 1998, les prix l’Oréal-UNESCO ‘‘Pour les femmes et la science’’ ont distingué 112 lauréates, dont cinq ont reçu un prix Nobel. Chaque année, le Programme met en lumière l’excellence scientifique et encourage les talents par le biais des initiatives suivantes telles que le ‘‘Prix International l’Oréal-UNESCO’’, attribué chaque année à 5 femmes scientifiques émérites pour les régions Afrique et États arabes, Asie et Pacifique, Europe, Amérique latine et Caraïbes, Amérique du Nord, pour la contribution de leurs travaux, la force de leur engagement et leur empreinte dans la société ; le ‘‘Programme Jeunes Talents Internationaux’’, attribué annuellement à 15 jeunes chercheuses de talent, doctorantes ou post-doctorantes, pour encourager la coopération scientifique internationale et le développement de réseaux interculturels et les ‘‘Programmes Jeunes Talents nationaux et régionaux’’, mis en place par les filiales l’Oréal dans le monde, en collaboration avec les Commissions nationales et les Bureaux hors-Siège de l’UNESCO.  Notons que jusqu’à présent, le ‘‘Programme l’Oréal-UNESCO Pour les femmes et la science’’ a accompagné environ 3 400 jeunes scientifiques dans plus de 115 pays, les aidant à poursuivre leurs travaux de recherche.

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