Enseignement supérieur : l’Ecole de Faune de Garoua livre une nouvelle cuvée de diplômés
Le gouverneur de la région du Nord Jean Abate Adi’i présidait la cérémonie de fin de formation des 34 étudiants de cette école spécialiste de la faune et des aires protégées.
Le 28 août dernier, 34 étudiants de l’école de Faune de Garoua (EFG) recevaient leurs attestations de fin de formation. L’école spécialiste de la faune et des aires protégées les a formés durant deux ans dans les techniques de sécurisation de la faune sauvage. Ils étaient répartis dans deux cycles que sont le cycle A avec 9 étudiants et le cycle B 26 étudiants. Ces derniers étant originaires du Cameroun, de la République démocratique du Congo, de la République Centrafricaine, du Tchad et du Congo.
En plus de cette cérémonie de fin de formation, s’est greffé l’octroi de trois nouveaux véhicules à cette institution par l’Union européenne et la coopération allemande qui appuient le gouvernement camerounais dans la préservation de son écosystème qui compte parmi le Bassin du Congo considéré comme le deuxième poumon vert de la plante après la forêt amazonienne.
Lire aussi : Indice des prix : l’inflation augmente dans les villes de Maroua et de Garoua
Le gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi’i, qui présidait cette cérémonie placée sous le haut patronage du ministre des Forêts et de la Faune, était accompagnée de Joseph Nyongen, secrétaire général du ministère des Forêts et de la Faune, de Michel Babale Directeur de la EFG.
Rappelons que l’Ecole de faune de Garoua (EFG) a été créé par décret présidentiel le 24 août 1970. Elle a à sa tête Michel Babalé et s’étend sur une superficie de 24ha dans la région du Nord. A ce jour, elle revendique avoir déjà formé 1128 cadres moyen et supérieurs, 500 gardes-chasse et éco-gardes ont été formés et recyclés et près de 22 pays africains y envoient leur cadres en formation. Elle dispose des partenaires tels que l’Unesco, le Pnud, l’Uicn, le FAO, l’Angleterre, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Chine, le Japon.
Lire aussi : L’Etat distribue 1,1 million de plants d’anacardiers aux producteurs locaux