Présidence de la Bad: vers une réélection d’Akinwumi Adesina
L’actuel président de la Banque Africaine de développement est l’unique candidat en course pour sa propre succession.
Ce 25 août s’est ouvert par visioconférence, les Assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement (Bad). Les travaux qui se tiendront jusqu’au 27 août se tiennent dans le cadre de la 55ème session annuelle du Conseil des gouverneurs de la Banque, et la 46ème session annuelle du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de la Banque. Au programme de ces assemblées, le suivi des activités de la Banque et l’élection de son nouveau Président. S’agissant du volet de suivi de ses activités, les gouverneurs devraient recevoir des informations sur l’évolution des diverses activités de la Banque depuis l’édition 2019 tenue à Malabo, en Guinée équatoriale. Ces informations porteront notamment sur la septième augmentation générale du capital de la Banque, que le Conseil de gouverneurs a approuvée le 31 octobre 2019 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, et qui a permis d’accroître d’un montant historique le capital de la Banque, passant de 115 milliards à 208 milliards de dollars.
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Quant à l’élection du président, elle se tiendra le 27 août dernier. Notons que l’actuel président Akinwumi Adesina est le seul candidat en course à sa propre succession. Ce dernier avait été élu à ce poste le 28 mai 2015 pour une durée de cinq ans par le Conseil des gouverneurs de la Banque, au cours des Assemblées annuelles, qui s’étaient tenues cette année-là à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Il est aussi le seul nigérian à avoir déjà occupé ce poste.
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Rappelons surtout qu’en cette période crise sanitaire, la Banque Africaine de Développement a déployé tout un dispositif pour faire face à la pandémie, qui a des répercussions sur la santé publique et l’économie des pays africains. En avril dernier, la Banque a mis en place un mécanisme de réponse rapide au Covid-19, doté d’un montant maximal de 10 milliards de dollars, afin d’apporter un soutien flexible aux opérations souveraines et non souveraines en Afrique. Le 20 aout, 2,29 milliards de dollars de fonds de ce mécanisme avaient été approuvés pour les pays membres de la Banque.
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