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Cameroun : une trentaine de comptes Facebook et Twitter des ministères certifiés par l’Antic

L'Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic) a engagé depuis 2019, un programme de certification et d'authentification des comptes Facebook et Twitter des départements ministériels, institutions étatiques, ainsi que des personnalités du paysage public camerounais.

C’est exactement en 2019 que l’Agence nationale  des technologies de l’information et de la communication (Antic) a lancé un programme de certification des comptes Facebook et Twitter des départements ministériels, des institutions publiques et des personnalités du Cameroun. Face à la prolifération des faux comptes dans tous les réseaux sociaux confondus, l’authenticité et la sécurité des informations officielles ou personnelles sont fortement compromis. Après un an de mise en œuvre, les résultats du programme sont déjà palpables. L’Antic annonce avoir certifié depuis 2009, une cinquantaine de comptes officiels des ministères, ministres et diverses personnalités de la République. L’initiative s’est effectuée en étroite collaboration avec les ingénieurs de Facebook et Twitter, les deux réseaux sociaux les plus utilisés dans le monde. Sous des conditions strictes. 

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D’après Digital Business Africa, une agence camerounaise spécialisée dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication, Facebook, Twitter et plusieurs autres réseaux sociaux ont institué depuis plusieurs années un «badge bleu» indiquant qu’un compte est vérifié et authentique. Ce badge apparaît sur le profil d’une page ou d’un compte. «Cela signifie que le réseau social a confirmé qu’un compte est authentique et est exactement celui de la personnalité publique, de la célébrité ou de la marque qu’il représente», explique un responsable de cette agence.

La procédure de certification des comptes initiée par l’Antic a été simplifiée expressément. L’agence rassemble la documentation nécessaire des administrations qui en font la demande, et une fois complète. Documentation qu’elle transmet aux réseaux sociaux concernés pour une action rapide. «Parfois, cela peut nécessiter 20 minutes pour la certification, si tous les documents requis par les réseaux sociaux concernés sont complets. Tout comme cela peut prendre du temps si la documentation est incomplète», rassure l’Antic, qui dispose à son actif, d’une trentaine de comptes des départements ministériels ayant bénéficié avec succès d’une certification par Facebook et Tweeter. Soit exactement, 10 comptes Twitter  et 17 comptes sur Facebook.  

L’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (Antic) est un établissement public administratif doté d’une autonomie financière. Elle est créée par le décret présidentiel n°2002/092 du 8 avril 2002 modifié et complété par le décret n°2012/180 du 10 avril 2012 qui fixe l’organisation et son fonctionnement.

L’Antic est placée sous la tutelle technique du Ministère chargé des Télécommunications, et sous la tutelle financière du Ministère des Finances.

Entre autres missions, l’Antic est chargée de la promotion et le suivi de l’action des pouvoirs publics en matière des technologies de l’Information et de la Communication, de la régulation des activités de sécurité des réseaux de communications électroniques et des systèmes d’information, ainsi que des ressources de nommage (noms de domaine en .cm) et d’adressage (les adresses IP), la veille sécuritaire, l’audit de sécurité, la certification électronique.

Pour remplir efficacement sa mission de lutte contre la cybercriminalité, ainsi qu’assurer la sécurité du cyberespace camerounais, l’Antic s’est dotée d’une organisation appropriée. Un centre de veille sécuritaire : le Cirt (Computer Incidence Response Team), une Division d’audit de sécurité des systèmes d’information dont le rôle est de tester les systèmes des organismes afin d’y détecter les failles et les vulnérabilités. Elle fait des recommandations qui visent à assurer leur sécurité. Un Centre de certification encore appelé Centre PKI (Public Key Infrastructure) qui permet de sécuriser les applications du cyberespace camerounais. 

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