Port obligatoire du masque : le préfet du Mfoundi en mode répression
Jean Claude Tsila annonce une détention provisoire pour non-port de masque, dans son unité administrative
Depuis la généralisation du port obligatoire du masque le 13 avril, les autorités du département du Mfoundi sensibilisent les populations sur la mesure gouvernementale. Comme toutes choses ayant une fin, le préfet du Mfoundi Jean Claude Tsila marque le clap de fin de la phase de sensibilisation, pour entrer dans l’ère de la répression.
Selon lui, la répression pourrait aller jusqu’à la détention provisoire. « Nous sollicitons la responsabilité de chaque citoyen face à la menace du Covid-19. Nous allons peut-être plancher sur une privation momentanée de la liberté. Ceci afin que les gens comprennent que s’ils ne veulent pas porter de masque, qu’ils ne se retrouvent pas sur la place publique. Il est question pour nous de limiter la circulation d la maladie et pour cette raison, leurs déplacements seront aussi limités. Dans les prochains jours, ces mesures seront effectives dans le Mfoundi. Des directives ont été données lundi par le gouverneur du Centre et il revient maintenant aux autorités administratives de les implémenter. Notamment les sous-préfets, les maires qui sont sur le terrain et les responsables des services de sécurité », déclare-t-il dans une interview accordée au quotidien Cameroon Tribune.
Depuis l’apparition du Covid-19 au Cameroun, le préfet du Mfoundi est sur le qui-vive dans l’application des mesures gouvernementales dans son unité administrative. L’on se souvient de l’arrestation d’une cinquantaine de prostituées qui se livraient à des pratiques sexuelles avec des personnes placées en confinement.
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