Dangote vend 1,2 million de tonnes en moyenne par an

Les fruits n’ont pas tenu la promesse des fleurs. Pour l’exercice 2019, Dangote Cement annonçait l’amélioration de sa logistique afin d’étendre sa présence sur le marché et rivaliser plus efficacement avec d’autres fournisseurs. En outre, bien que l’usine du géant industriel au Cameroun (1,5 million de tonne) repose principalement sur du clinker provenant d’autres pays d’Afrique, Dangote indiquait son intention de se fournir en clinker dans ses propres usines au Nigeria ou au Congo.

Les fruits n’ont pas tenu la promesse des fleurs. Pour l’exercice 2019, Dangote Cement annonçait l’amélioration de sa logistique afin d’étendre sa présence sur le marché et rivaliser plus efficacement avec d’autres fournisseurs. En outre, bien que l’usine du géant industriel au Cameroun (1,5 million de tonne) repose principalement sur du clinker provenant d’autres pays d’Afrique, Dangote indiquait son intention de se fournir en clinker dans ses propres usines au Nigeria ou au Congo.

En se rapportant aux statistiques de 2019 au Cameroun, l’entreprise totalise 1,1 million de tonne de ciment vendu, soit une baisse en valeur relative de 6,5%. Cette contreperformance, souligne la société est due essentiellement aux problèmes de sécurité persistants dans la région du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays ainsi qu’à de nouvelles capacités de concurrents.

Cette dernière indique néanmoins que Dangote Cement Cameroon contrôle 40 % du marché local du ciment, estimé au premier trimestre 2019 à 750 000 tonnes. Ce marché, d’après Dangote, est principalement alimenté par des projets de construction individuels, des projets immobiliers gouvernementaux et la poursuite des chantiers de la Coupe d’Afrique des Nations. Même au niveau du marché panafricain, « ce fut un trimestre difficile [pour Dangote] avec des retards aux élections nigérianes qui ont eu une incidence sur les ventes (…) et les conditions de marché plus difficiles en Afrique du Sud et sur d

De plus, ajoute-t-il, les coûts variables de Dangote ont été touchés par les effets de change, ainsi que les coûts plus élevés du carburant et de la distribution. « Combiné avec la croissance des volumes mis en sourdine dans toutes nos activités, tous ces facteurs ont contribué à une légère baisse du chiffre d’affaires [240,2 milliards nairas (près de 391,5 milliards de FCFA), en retrait de 0,8 %] et un impact plus important sur la rentabilité », affirme le DG du Groupe Dangote.

Régression des ventes

Les prix du ciment au départ de l’usine étaient en moyenne de 108 dollars la tonne (62964 FCFA/t) pour l’exercice 2019. Concrètement, ses ventes ont régressé à 229 000 tonnes au premier trimestre 2019 contre 332 000 tonnes à la même période en 2018, soit une baisse de 10 %. Dans l’avenir, Dangote espère faire des de meilleures affaires en 2020 en comptant sur les chantiers des stades, des routes, des hôtels et d’autres projets de construction pour la préparation de la CAN 2021.’autres marchés », explique Joe Makoju, le directeur général du Groupe.

De plus, ajoute-t-il, les coûts variables de Dangote ont été touchés par les effets de change, ainsi que les coûts plus élevés du carburant et de la distribution. « Combiné avec la croissance des volumes mis en sourdine dans toutes nos activités, tous ces facteurs ont contribué à une légère baisse du chiffre d’affaires [240,2 milliards nairas (près de 391,5 milliards de FCFA), en retrait de 0,8 %] et un impact plus important sur la rentabilité », affirme le DG du Groupe Dangote.

Les prix du ciment au départ de l’usine étaient en moyenne de 108 dollars la tonne (62964 FCFA/t) pour l’exercice 2019. Concrètement, ses ventes ont régressé à 229 000 tonnes au premier trimestre 2019 contre 332 000 tonnes à la même période en 2018, soit une baisse de 10 %. Dans l’avenir, Dangote espère faire des de meilleures affaires en 2020 en comptant sur les chantiers des stades, des routes, des hôtels et d’autres projets de construction pour la préparation de la CAN 2021.

1,2 million de tonne de ciment vendu en 2018

Les capacités de production de ciment au Cameroun se situent en 2018 autour de 3,7 millions de tonne, à raison de 1,5 million de tonne, chacune, pour Cimencam et Dangote, 500 000 tonnes pour Cimaf et 200 000 tonnes pour Medcem. La production de ciment s’est élevée à 2,8 millions de tonnes en 2017 et 2,9 millions en 2018. Avec les capacités de production installées, projetées par les opérateurs du secteur en 2019, le ministère camerounais en charge de l’Economie classe Dangote comme leader du marché du ciment (45%), suivi de Cimencam (30%), Cimaf (22%) et Medcem (3%). La filiale locale du groupe nigérian éponyme, a continué à dominer le marché, avec un chiffre d’affaires de 86,4 milliards FCFA en 2018, pour des ventes ayant officiellement culminé à 1,2 million de tonnes, comme ce fut déjà le cas au cours de l’année 2017.

En 2017, Dangote Cameroun déclare avoir vendu 1,2 million de tonne de ciment contre 1,1 million de tonnes en 2016. Dangote attribuait l’augmentation (14,8%) de ses volumes de ventes entre 2016 et 2017 à de nombreux facteurs. Il s’agit notamment d’une plus forte reconnaissance de la marque, une amélioration dans les stratégies de vente et de marketing, de nouvelles promotions pour inciter les distributeurs, une plus grande visibilité dans les salons professionnels, une meilleure analyse des besoins du consommateur, etc. Par ailleurs, la distribution est soutenue par une flotte de plus de 200 camions qui livrent environ 20% de ciment à l’usine, tandis que les 80% restants du ciment fabriqué est collecté par les clients eux-mêmes.

Activités plombées par la crise anglophone

Dangote Cameroon explique que la stagnation de ses performances s’explique, entre autres, par l’arrivée de nouveaux concurrents sur le marché. Par ailleurs, indique le géant nigérian, le prix du ciment au Cameroun était de 107 dollars (près de 62 000 FCFA) la tonne, à la fin de l’année 2018, suite à des réductions de prix introduites par les concurrents, plus tôt dans l’année. En outre, la baisse de nos ventes peut être attribuée principalement à la hausse des défis de sécurité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud- Ouest, ce qui entraîne une baisse de l’activité », affirme le Groupe Dangote.

C’est en 2015 qu’a été officiellement inaugurée la première cimenterie du groupe Dangote au Cameroun. C’est sur les berges du Wouri à Douala, la capitale économique du pays. L’homme d’affaires nigérian avait alors investit 88,7 milliards FCFA (150 millions de dollars) pour implanter cette usine avec un objectif de 1,5 million de tonnes de capacité de production annuelle. « Ce projet visait à anticiper une nouvelle augmentation de la demande de ciment au Cameroun et en Afrique centrale », avait déclaré Aliko Dangote, qui a également affirmait son intention de diversifier ses activités dans le pays en explorant des opportunités dans les hydrocarbures (pétrole et gaz) et l’agriculture (riz et sucre). L’homme d’affaires avait également dévoilé le processus d’acquisition de plus de 220 camions devant servir à distribuer du ciment Dangote aux quatre coins du pays.

La cimenterie Dangote de Douala entendait produire 950 000 tonnes à fin 2015 et conquérir 30% de parts du marché local du ciment. Deux ans plus tard, le milliardaire nigérian ravissait au groupe Lafarge- Holcim le leadership sur le marché local du ciment, après plus de 48 ans de monopole de Cimencam, la filiale camerounaise.

À long terme, Dangote Cement compte booster la production nationale de ciment. Le but visé, permettre la réalisation effective des gros oeuvres l iés au progr amme vision 2035. Elle veut surtout contribuer à faire du Cameroun un pays autosuffisant en ciment. L’impact sur le prix d’achat du sac de ciment sera alors bénéfique pour les consommateurs. En plus de l’amélioration des conditions de vie, dans la perspective des infrastructures qui seront bâtis.

Les fruits n’ont pas tenu la promesse des fleurs. Pour l’exercice 2019, Dangote Cement annonçait l’amélioration de sa logistique afin d’étendre sa présence sur le marché et rivaliser plus efficacement avec d’autres fournisseurs. En outre, bien que l’usine du géant industriel au Cameroun (1,5 million de tonne) repose principalement sur du clinker provenant d’autres pays d’Afrique, Dangote indiquait son intention de se fournir en clinker dans ses propres usines au Nigeria ou au Congo.

En se rapportant aux statistiques de 2019 au Cameroun, l’entreprise totalise 1,1 million de tonne de ciment vendu, soit une baisse en valeur relative de 6,5%. Cette contreperformance, souligne la société est due essentiellement aux problèmes de sécurité persistants dans la région du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays ainsi qu’à de nouvelles capacités de concurrents.

Cette dernière indique néanmoins que Dangote Cement Cameroon contrôle 40 % du marché local du ciment, estimé au premier trimestre 2019 à 750 000 tonnes. Ce marché, d’après Dangote, est principalement alimenté par des projets de construction individuels, des projets immobiliers gouvernementaux et la poursuite des chantiers de la Coupe d’Afrique des Nations. Même au niveau du marché panafricain, « ce fut un trimestre difficile [pour Dangote] avec des retards aux élections nigérianes qui ont eu une incidence sur les ventes (…) et les conditions de marché plus difficiles en Afrique du Sud et sur d

De plus, ajoute-t-il, les coûts variables de Dangote ont été touchés par les effets de change, ainsi que les coûts plus élevés du carburant et de la distribution. « Combiné avec la croissance des volumes mis en sourdine dans toutes nos activités, tous ces facteurs ont contribué à une légère baisse du chiffre d’affaires [240,2 milliards nairas (près de 391,5 milliards de FCFA), en retrait de 0,8 %] et un impact plus important sur la rentabilité », affirme le DG du Groupe Dangote.

Régression des ventes

Les prix du ciment au départ de l’usine étaient en moyenne de 108 dollars la tonne (62964 FCFA/t) pour l’exercice 2019. Concrètement, ses ventes ont régressé à 229 000 tonnes au premier trimestre 2019 contre 332 000 tonnes à la même période en 2018, soit une baisse de 10 %. Dans l’avenir, Dangote espère faire des de meilleures affaires en 2020 en comptant sur les chantiers des stades, des routes, des hôtels et d’autres projets de construction pour la préparation de la CAN 2021.’autres marchés », explique Joe Makoju, le directeur général du Groupe.

De plus, ajoute-t-il, les coûts variables de Dangote ont été touchés par les effets de change, ainsi que les coûts plus élevés du carburant et de la distribution. « Combiné avec la croissance des volumes mis en sourdine dans toutes nos activités, tous ces facteurs ont contribué à une légère baisse du chiffre d’affaires [240,2 milliards nairas (près de 391,5 milliards de FCFA), en retrait de 0,8 %] et un impact plus important sur la rentabilité », affirme le DG du Groupe Dangote.

Les prix du ciment au départ de l’usine étaient en moyenne de 108 dollars la tonne (62964 FCFA/t) pour l’exercice 2019. Concrètement, ses ventes ont régressé à 229 000 tonnes au premier trimestre 2019 contre 332 000 tonnes à la même période en 2018, soit une baisse de 10 %. Dans l’avenir, Dangote espère faire des de meilleures affaires en 2020 en comptant sur les chantiers des stades, des routes, des hôtels et d’autres projets de construction pour la préparation de la CAN 2021.

1,2 million de tonne de ciment vendu en 2018

Les capacités de production de ciment au Cameroun se situent en 2018 autour de 3,7 millions de tonne, à raison de 1,5 million de tonne, chacune, pour Cimencam et Dangote, 500 000 tonnes pour Cimaf et 200 000 tonnes pour Medcem. La production de ciment s’est élevée à 2,8 millions de tonnes en 2017 et 2,9 millions en 2018. Avec les capacités de production installées, projetées par les opérateurs du secteur en 2019, le ministère camerounais en charge de l’Economie classe Dangote comme leader du marché du ciment (45%), suivi de Cimencam (30%), Cimaf (22%) et Medcem (3%). La filiale locale du groupe nigérian éponyme, a continué à dominer le marché, avec un chiffre d’affaires de 86,4 milliards FCFA en 2018, pour des ventes ayant officiellement culminé à 1,2 million de tonnes, comme ce fut déjà le cas au cours de l’année 2017.

En 2017, Dangote Cameroun déclare avoir vendu 1,2 million de tonne de ciment contre 1,1 million de tonnes en 2016. Dangote attribuait l’augmentation (14,8%) de ses volumes de ventes entre 2016 et 2017 à de nombreux facteurs. Il s’agit notamment d’une plus forte reconnaissance de la marque, une amélioration dans les stratégies de vente et de marketing, de nouvelles promotions pour inciter les distributeurs, une plus grande visibilité dans les salons professionnels, une meilleure analyse des besoins du consommateur, etc. Par ailleurs, la distribution est soutenue par une flotte de plus de 200 camions qui livrent environ 20% de ciment à l’usine, tandis que les 80% restants du ciment fabriqué est collecté par les clients eux-mêmes.

Les fruits n’ont pas tenu la promesse des fleurs. Pour l’exercice 2019, Dangote Cement annonçait l’amélioration de sa logistique afin d’étendre sa présence sur le marché et rivaliser plus efficacement avec d’autres fournisseurs. En outre, bien que l’usine du géant industriel au Cameroun (1,5 million de tonne) repose principalement sur du clinker provenant d’autres pays d’Afrique, Dangote indiquait son intention de se fournir en clinker dans ses propres usines au Nigeria ou au Congo.

En se rapportant aux statistiques de 2019 au Cameroun, l’entreprise totalise 1,1 million de tonne de ciment vendu, soit une baisse en valeur relative de 6,5%. Cette contreperformance, souligne la société est due essentiellement aux problèmes de sécurité persistants dans la région du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays ainsi qu’à de nouvelles capacités de concurrents.

Cette dernière indique néanmoins que Dangote Cement Cameroon contrôle 40 % du marché local du ciment, estimé au premier trimestre 2019 à 750 000 tonnes. Ce marché, d’après Dangote, est principalement alimenté par des projets de construction individuels, des projets immobiliers gouvernementaux et la poursuite des chantiers de la Coupe d’Afrique des Nations. Même au niveau du marché panafricain, « ce fut un trimestre difficile [pour Dangote] avec des retards aux élections nigérianes qui ont eu une incidence sur les ventes (…) et les conditions de marché plus difficiles en Afrique du Sud et sur d

De plus, ajoute-t-il, les coûts variables de Dangote ont été touchés par les effets de change, ainsi que les coûts plus élevés du carburant et de la distribution. « Combiné avec la croissance des volumes mis en sourdine dans toutes nos activités, tous ces facteurs ont contribué à une légère baisse du chiffre d’affaires [240,2 milliards nairas (près de 391,5 milliards de FCFA), en retrait de 0,8 %] et un impact plus important sur la rentabilité », affirme le DG du Groupe Dangote.

Régression des ventes

Les prix du ciment au départ de l’usine étaient en moyenne de 108 dollars la tonne (62964 FCFA/t) pour l’exercice 2019. Concrètement, ses ventes ont régressé à 229 000 tonnes au premier trimestre 2019 contre 332 000 tonnes à la même période en 2018, soit une baisse de 10 %. Dans l’avenir, Dangote espère faire des de meilleures affaires en 2020 en comptant sur les chantiers des stades, des routes, des hôtels et d’autres projets de construction pour la préparation de la CAN 2021.’autres marchés », explique Joe Makoju, le directeur général du Groupe.

De plus, ajoute-t-il, les coûts variables de Dangote ont été touchés par les effets de change, ainsi que les coûts plus élevés du carburant et de la distribution. « Combiné avec la croissance des volumes mis en sourdine dans toutes nos activités, tous ces facteurs ont contribué à une légère baisse du chiffre d’affaires [240,2 milliards nairas (près de 391,5 milliards de FCFA), en retrait de 0,8 %] et un impact plus important sur la rentabilité », affirme le DG du Groupe Dangote.

Les prix du ciment au départ de l’usine étaient en moyenne de 108 dollars la tonne (62964 FCFA/t) pour l’exercice 2019. Concrètement, ses ventes ont régressé à 229 000 tonnes au premier trimestre 2019 contre 332 000 tonnes à la même période en 2018, soit une baisse de 10 %. Dans l’avenir, Dangote espère faire des de meilleures affaires en 2020 en comptant sur les chantiers des stades, des routes, des hôtels et d’autres projets de construction pour la préparation de la CAN 2021.

1,2 million de tonne de ciment vendu en 2018

Les capacités de production de ciment au Cameroun se situent en 2018 autour de 3,7 millions de tonne, à raison de 1,5 million de tonne, chacune, pour Cimencam et Dangote, 500 000 tonnes pour Cimaf et 200 000 tonnes pour Medcem. La production de ciment s’est élevée à 2,8 millions de tonnes en 2017 et 2,9 millions en 2018. Avec les capacités de production installées, projetées par les opérateurs du secteur en 2019, le ministère camerounais en charge de l’Economie classe Dangote comme leader du marché du ciment (45%), suivi de Cimencam (30%), Cimaf (22%) et Medcem (3%). La filiale locale du groupe nigérian éponyme, a continué à dominer le marché, avec un chiffre d’affaires de 86,4 milliards FCFA en 2018, pour des ventes ayant officiellement culminé à 1,2 million de tonnes, comme ce fut déjà le cas au cours de l’année 2017.

En 2017, Dangote Cameroun déclare avoir vendu 1,2 million de tonne de ciment contre 1,1 million de tonnes en 2016. Dangote attribuait l’augmentation (14,8%) de ses volumes de ventes entre 2016 et 2017 à de nombreux facteurs. Il s’agit notamment d’une plus forte reconnaissance de la marque, une amélioration dans les stratégies de vente et de marketing, de nouvelles promotions pour inciter les distributeurs, une plus grande visibilité dans les salons professionnels, une meilleure analyse des besoins du consommateur, etc. Par ailleurs, la distribution est soutenue par une flotte de plus de 200 camions qui livrent environ 20% de ciment à l’usine, tandis que les 80% restants du ciment fabriqué est collecté par les clients eux-mêmes.

Activités plombées par la crise anglophone

Dangote Cameroon explique que la stagnation de ses performances s’explique, entre autres, par l’arrivée de nouveaux concurrents sur le marché. Par ailleurs, indique le géant nigérian, le prix du ciment au Cameroun était de 107 dollars (près de 62 000 FCFA) la tonne, à la fin de l’année 2018, suite à des réductions de prix introduites par les concurrents, plus tôt dans l’année. En outre, la baisse de nos ventes peut être attribuée principalement à la hausse des défis de sécurité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud- Ouest, ce qui entraîne une baisse de l’activité », affirme le Groupe Dangote.

C’est en 2015 qu’a été officiellement inaugurée la première cimenterie du groupe Dangote au Cameroun. C’est sur les berges du Wouri à Douala, la capitale économique du pays. L’homme d’affaires nigérian avait alors investit 88,7 milliards FCFA (150 millions de dollars) pour implanter cette usine avec un objectif de 1,5 million de tonnes de capacité de production annuelle. « Ce projet visait à anticiper une nouvelle augmentation de la demande de ciment au Cameroun et en Afrique centrale », avait déclaré Aliko Dangote, qui a également affirmait son intention de diversifier ses activités dans le pays en explorant des opportunités dans les hydrocarbures (pétrole et gaz) et l’agriculture (riz et sucre). L’homme d’affaires avait également dévoilé le processus d’acquisition de plus de 220 camions devant servir à distribuer du ciment Dangote aux quatre coins du pays.

La cimenterie Dangote de Douala entendait produire 950 000 tonnes à fin 2015 et conquérir 30% de parts du marché local du ciment. Deux ans plus tard, le milliardaire nigérian ravissait au groupe Lafarge- Holcim le leadership sur le marché local du ciment, après plus de 48 ans de monopole de Cimencam, la filiale camerounaise.

À long terme, Dangote Cement compte booster la production nationale de ciment. Le but visé, permettre la réalisation effective des gros oeuvres l iés au progr amme vision 2035. Elle veut surtout contribuer à faire du Cameroun un pays autosuffisant en ciment. L’impact sur le prix d’achat du sac de ciment sera alors bénéfique pour les consommateurs. En plus de l’amélioration des conditions de vie, dans la perspective des infrastructures qui seront bâtis.

En 2017, Dangote Cameroun déclare avoir vendu 1,2 million de tonne de ciment contre 1,1 million de tonnes en 2016. Dangote attribuait l’augmentation (14,8%) de ses volumes de ventes entre 2016 et 2017 à de nombreux facteurs. Il s’agit notamment d’une plus forte reconnaissance de la marque, une amélioration dans les stratégies de vente et de marketing, de nouvelles promotions pour inciter les distributeurs, une plus grande visibilité dans les salons professionnels, une meilleure analyse des besoins du consommateur, etc. Par ailleurs, la distribution est soutenue par une flotte de plus de 200 camions qui livrent environ 20% de ciment à l’usine, tandis que les 80% restants du ciment fabriqué est collecté par les clients eux-mêmes.