Coronavirus: restrictions sur l’accostage des bateaux au port de Kribi
Depuis la découverte du premier cas de Coronavirus au Cameroun, le directeur général du Port autonome de Kribi a donné toutes les garanties pour barrer la voie à la pandémie
Depuis le 18 mars, les temps d’escale sont limités et bien encadrés au Port autonome de Kribi (PAK), situé dans la région du Sud Cameroun. Les accostages des bateaux sont conditionnés à l’autorisation préalable de l’équipe médicale du département médico-social au PAK, fait comprendre l’entreprise dirigée par Patrice Melon dans sa newsletter « la lettre du PAK n°039 ». « Au sein de la plateforme portuaire, le crédo est que tous les navires qui arrivent à Kribi sont désormais suspects », comme le précise Dr Jean-Jacques Binzouli Mbvoum, responsable du département médico-social au PAK.
De son côté, le commandant Moustapha Mohamed, pilote marin et responsable contrôle sécurité/sûreté au PAK, explique concrètement que « le personnel médical est désormais admis dans la pilotine aux côtés des pilotes désignés pour accueillir les navires en attente en rade. C’est le service de santé qui monte à bord en premier, doté du matériel de lutte (solutions hydro-alcoolique, eau de javel, pulvérisateurs et autres) contre le Covid-19. Il lève le doute sur le navire avant que le pilote ne fasse rentrer l’engin dans le port pour accostage ».
Après cette autorisation d’accoster, des équipements de protection individuelle sont fournis (EPI) à chaque membre d’équipage qui débarque du navire. Par ailleurs, précise le Port autonome de Kribi, les responsables de l’infrastructure portuaire veillent également à ce que toutes les mesures sanitaires prescrites par le gouvernement et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), notamment la mise en quarantaine effective de tous les employés en retour de l’étranger. C’est le cas de certains employés de l’entreprise chinoise CHEC récemment arrivés de Chine.