Coronavirus: SCR Maya et Prometal offrent 250 millions de FCFA
Les deux entreprises ont respectivement remis au ministère de la Santé publique des chèques de 150 millions de FCFA et 10 millions de FCFA pour aider l’Etat à se déployer contre l’épidémie du coronavirus.
La Société Camerounaise de raffinage Maya (SCRM), entreprise du secteur des oléagineux, a ouvert le bal des soutiens à L’Etat venant du secteur privé dans le cadre de la riposte à l’épidémie de coronavirus au Cameroun. Pour la cause, Bienvenue Ngamba, représentant de l’entreprise, accompagné de Jacquis Kemleu Tchabgou, secrétaire général de l’Asroc (Association des raffinauers d’oléagineux du Cameroun) a ainsi remis un chèque de 150 millions de FCFA au ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie.
« Nous marquons ainsi notre désir, en tant que société citoyenne, d’encourager et de soutenir l’Etat (…) Cette initiative a pour but de pousser les autres opérateurs économiques à emboiter le pas pour limiter les dégâts de cette pandémie et mettre à l’abri les Camerounais », déclaré, en substance, le consul honoraire Dieudonné Ngamba.
Message visiblement suivi trois jours après par l’entreprise Prometal, spécialisée dans la fabrication métallique, la métallurgie et l’aciérie. Haissam El Jammal, directeur général de Prometal, a en effet remis au ministre de Manaouda Malachie un chèque d’une valeur de 100 millions de FCFA. Le DG de Prometal justifie cet acte : « Prometal Cameroun reste et demeure une entreprise citoyenne. Nous accompagnons autant que possible les pouvoirs publics à tous les niveaux. Cette fois, nous avons apporté notre modeste contribution contre le Covid-19 qui nécessite l’apport de tous ».
Cet apport significatif de 250 millions de FCFA de ces entreprises membres du Groupement Inter patronal du Cameroun (Gicam) intervient au lendemain des préoccupations incidentes formulées par Célestin Tawamba, président du Gicam à l’endroit du ministre de la Santé. Le 6 mars 2020, il s’interrogeait en effet sur les mesures d’accompagnement des entreprises camerounaises par l’Etat ou sur l’impact de la pandémie sur les importations et les exportations. Le secteur privé a également pris langue avec le ministre du Commerce sur les mesures conservatoires envisageables contre la spéculation et une hausse éventuelle des prix des produits de consommation. En attendant une réaction de l’Etat sur ce sujet, le secteur privé camerounais marque des points en matière de responsabilité sociétale.