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12 milliards FCFA pour construire une route reliant le Cameroun au Nigeria

Ce financement partiel approuvé par la Banque africaine de développement va permettre de lancer la première phase du projet de construction de la Ring-Road, tronçon routier reliant la région du Nord-Ouest Cameroun au Nigeria.

Les premiers fonds du financement de la route nationale n°11, plus connue sous l’appellation Ring-Road, sont disponibles. La Banque africaine de développement (BAD) a accordé un crédit de 12 milliards FCFA au l’Etat camerounais pour le lancement de la première phase de ce projet dont le coût global est estimé à 167 milliards FCFA. La convention de financement a été signée lundi 28 octobre 2019, entre Alamine Ousmane Mey, ministre en charge de l’Economie (MINEPAT) et Ousmane Doré, directeur général du Bureau de la BAD pour l’Afrique centrale. Les fonds  serviront à « finaliser les études des tronçons qui n’en disposent pas et d’amorcer la procédure de libération des emprises », a précisé la BAD.

Longue de 357 km, la Ring Road traverse six des sept chefs-lieux de département de la région du Nord-Ouest, formant une boucle. Cette route est précisément située autour des axes Bamenda-Ndop-Kumbo-Nkambe-Misaje-Nyos-Weh-Wum-Kumba. Un tronçon routier qui permettra de relier le Nord-ouest au Nigeria.  La BAD prévoit débloquer 36 milliards de FCFA en 2020 pour financer les premiers travaux d’exécution du projet et 70 milliards de FCFA en 2021 pour la deuxième phase des travaux.

Selon le MINEPAT, ces ressources devraient contribuer à valoriser le potentiel économique de la région, dans le domaine notamment de l’agriculture, de l’élevage, du tourisme et du commerce. Le projet inclura aussi le support institutionnel pour le secteur des transports et les activités connexes comme le développement de routes rurales, la réadaptation d’infrastructures socio-économiques pour améliorer les conditions de vie des jeunes et des femmes. Il est attendu de cette infrastructure de réduire considérablement le temps de déplacement, d’augmenter le trafic de passagers et de marchandises, de favoriser la création d’emplois pour les femmes et amener 30 000 jeunes à travailler.

À ce jour, seul le tronçon Ndop-Kumbo, d’un linéaire de 60,5 km, est achevé. Ce d’autant plus que depuis 2016, la partie anglophone du Cameroun est le théâtre des revendications séparatistes ayant créé une insécurité faisant obstacle aux grands travaux.

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