Le gouvernement accentue la lutte contre la fraude aux stations de pesage
Le ministère des Travaux publics a doté les postes de pesage d’un logiciel qui identifie clairement les différents transporteurs ainsi que les marchandises.
Le premier objectif du déploiement de ce nouveau logiciel est de réduire la fraude. Laurent Gaspard Nlemba, chef de la cellule de la protection au ministère des Travaux publics rassure qu’il y a une amélioration des équipements utilisés dans les stations de pesage. Aujourd’hui par exemple, on retrouve des caméras incorporées qui permettent de donner l’image de la scène. Egalement, il y a un répétiteur qui permet de visualiser la percée.
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Avec de tels équipements, il est difficile de manipuler les données d’une pesée. Avec le nouveau logiciel, « on ne peut y introduire que cinq informations à savoir le nom du transporteur, sa plaque d’immatriculation l’origine du produit qu’il transporte, la destination et le nom de ce produit ».
A la station de pesage de Mandjou, située sur le corridor conventionnel Douala-Bangui/N’djamena, la technique est davantage accrue à cause de sa position stratégique. Cette station est un lieu d’arrêt obligatoire pour tout véhicule chargé dont le poids total est supérieur à 3,5 tonnes. En moyenne 400 camions sont pesés dans cette station par jour. Et il ne manque pas de dérives.
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D’après Alex Mobez, chef de station de pesage de Mandjou, « le législateur a prévu que lorsque la surcharge est inférieure à 5 tonnes, l’amende pour chaque tonne excédentaire est de 25 000 FCFA. Dès lors que la surcharge est comprise entre 5 et moins de 10 tonnes, l’amende pour chaque tonne excédentaire est de 75 000 FCFA.»