Le Cameroun perd une place dans le classement sur l’environnement des affaires
Le rapport Doing Business de la Banque mondiale indique que le pays se situe au 167e rang mondial, cependant qu’il avance de deux places au niveau africain et conforte sa place de leader dans l’espace communautaire CEMAC.
Le rapport Doing Business 2020 de la Banque mondiale, sur la facilité de faire des affaires dans le monde, vient d’être rendu public dans son intégralité. Si la hiérarchie à l’échelle du continent a été très peu bouleversée, la position de la plupart des pays africains n’est toujours pas très reluisante. C’est le cas du Cameroun qui recule d’un rang par rapport à l’année dernière en occupant le 167e rang. Le pays obtient une note globale de 46,1 sur 100 points possibles, juste derrière le Burundi. La Banque mondiale relève que l’État camerounais a amélioré un seul indicateur sur 10. Il s’agit de l’accès aux informations sur le crédit. Le pays a établi un cadre, par l’intermédiaire de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC), pour l’octroi de licences et le fonctionnement des bureaux de crédit.
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Sur le plan continental, le Cameroun s’est légèrement mieux comporté, et gagne deux petites places pour se positionner au 36e rang en Afrique. Son leadership reste par ailleurs intact au sein de la zone CEMAC, où il devance le Gabon (169e mondial avec une note de 45 sur 100), la Guinée Équatoriale (178e ; 41,1 sur 100), le Congo (180e pour 39,5 points), le Tchad (182e avec 36,9 points), et la Centrafrique (184e ; 35,6 points).
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Le rapport Doing Business cherche à mesurer les performances de 190 pays en matière de facilitation des affaires en évaluant la législation et les procédures administratives adoptées dans dix domaines différents du cycle de vie de l’entreprise, à savoir la création d’entreprises, le commerce transfrontalier, le paiement des taxes et impôts, les permis de construire, le raccordement à l’électricité, le transfert de propriété, l’accès au financement, l’exécution de contrats, la protection des investisseurs minoritaires, ainsi que la gestion de dossiers des entreprises en difficulté. Doing Business mesure également les aspects liés à l’emploi et aux contrats avec le gouvernement (marchés publics).