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Business et Entreprises

Sécurité des vols: les salariés de Camairco tirent la sonnette d’alarme

Les employés de la Cameroon Airlines Corporation se retrouvent de nouveau avec deux mois de salaires impayés, juillet et août 2019, et entament le mois de septembre 2019 sans régularisation de leur situation.Pour eux : ''il est évident que sans rémunération le personnel ne peut assumer la sécurité des vols".

Les salariés de la Camair-co ont le moral à zéro. Réunis autour de quatre des cinq syndicats nationaux des transports aériens, ils ont adressé le 12 septembre 2019 une correspondance au directeur général de la compagnie nationale dont une copie est parvenue à notre rédaction. Ils y revendiquent le paiement des salaires des mois de juillet et août 2019. « Une fois de plus, une partie du personnel se retrouve avec deux mois de salaires impayés (juillet et août 2019) et entame le troisième mois (septembre 2019 en cours) sans espoir »ont-ils écrit à Louis Georges Njipendi Kouotou.

Une sortie qui vise à attirer l’attention du Dg, porté à ce poste le 27 mai. Ces irrégularités et retard de salaires, disent-ils, constituent des entraves flagrantes  et violentes à la sécurité des passagers de Camair-Co. Par conséquent, il n’est plus possible de travailler convenablement. D’autant que « sans rémunération le personnel ne peut s’assumer  pour les besoins les plus élémentaires ». Plus grave, il est impossible de garantir la sécurité des vols. Surtout sans règlement de ces salaires.  Dans ces conditions, apprend-on, les travailleurs de Camair-co malgré leur dévotion exemplaire sont physiquement, moralement et psychologiquement diminués et représentent plutôt involontairement un danger pour leur exploitation.

Les employés de « L’Etoile du Cameroun » ont l’habitude des mois sans salaires. En début  de cette année exemple, ils réclamaient déjà les salaires de février et mars. « Cette situation a plongé les employés dans un état de précarité multiforme». C’est ce que les délégués du personnel expliquaient dans leur correspondance adressée à Ernest Dikoum. C’était alors directeur général de la compagnie.

A l’époque des faits, le personnel était payé un mois sur deux. Et  « quand bien même son salaire, ses charges restent de l’ordre de deux mensualités. Et in fine, entre les engagements bancaires et charges diverses, il se retrouve débiteur », déploraient les délégués. De même, en 2016,  les employés de l’entreprise revendiquaient leurs salaires de mars et d’avril. Des d’arriérés dus à l’endettement de Camair-Co. Sans oublier  la subvention mensuelle du ministère des Finances qui arrivait toujours tard.

 

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