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Emergence du Cameroun: le Bilan mitigé de la première phase

Le Gouvernement camerounais consulte le secteur privé dans le cadre de la mise en oeuvre Post-Dsce, de la seconde phase de la Vision 2035 initié par l'Etat du Cameroun en 2009.

Le thème retenu pour la rencontre économique de Douala traduit incontestablement l’importance d’un dialogue permanent entre le secteur privé et l’Etat du Cameroun: «comment faire du secteur privé le moteur principal de la croissance et de la transformation structurelle de l’économie camerounaise». Ledit thème était au centre de la grande concertation entre Alamine Ousmane Mey, le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat) avec la communauté des affaires. Grande rencontre baptisée «consultations au titre des travaux de planification de la seconde phase de la Vision 2035: volet secteurs productifs».

La  phase l du concept «Vision 2035» lancé en 2009 arrive en effet à terme dès le 31 décembre 2019. Portée dans sa première décennie par le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (Dsce), ce concept a principalement pour objectif de faire du Cameroun «un pays émergent, démocratique et uni dans sa diversité», selon ses initiateurs. La rencontre de la capitale économique visait ainsi «à faire le bilan de la première phase, recueillir les contributions, suggestions et propositions de la communauté des affaires, se projeter et planifier», avec les acteurs économiques, la seconde étape de cette ambitieuse vision à atteindre dans 15 ans. Qui propulsera le Cameroun, espère-t-on au gouvernement, dans le giron «des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, dotés d’une économie dont la croissance devrait se rapprocher du taux de 9%, d’un secteur secondaire qui représente plus de 35% du Pib, des investissements de plus de 30% du Pib, et d’un secteur extérieur marqué par une balance commerciale équilibrée».


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Alamine Ousmane Mey reconnaît toutefois la réalité négative des agrégats économiques endogènes et exogènes qui plombent ce crucial processus: il cite «la conjoncture macro-économique (baisse des cours des matières premières), l’insécurité (Boko haram, crise dans les régions du Sud-ouest et du Nord-ouest), l’inflation, l’accroissement de la population, et le poids de l’informel». Conséquence, la première décennie de mise en œuvre du Dsce a débouché sur une croissance moyenne de 4,6%, «proche du scénario de base de 5,5%», se réjouit le Minepat qui justifie davantage: «cette croissance est essentiellement portée par l’investissement public dans les infrastructures nécessaires à l’amélioration de la compétitivité de l’économie nationale». Autre conséquence, le sous-emploi, jugé à la baisse par Alamine Ousmane Mey, mais considéré «comme un des défis majeurs à relever». Tout comme la réduction de la pauvreté qui, reconnaît encore le ministre, «s’est faite à un rythme faible et différemment en fonction des régions». De 39,9% en 2007, ce taux est passé à 37,5 % en 2014, soit une marge baissière relative de 2,4%, en 7 ans.


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La démarche inclusive et participative du Minepat a regroupé la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima) les groupes patronaux (Gicam, Ecam, Mecam…), les partenaires techniques du Cameroun, le secteur informel, les chefs d’entreprises, la Cemac et organisations ou institutions régionales, ou encore le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala. Les consultations participatives au titre des travaux de planification de la seconde phase de la Vision 2035 de l’Etat du Cameroun ont essentiellement porté sur les contributions des partenaires techniques à travers «le rôle du secteur privé dans le partenariat pour le développement de l’ODD 17». Puis sur la contribution du secteur privé sur 5 secteurs productifs: l’énergie, l’agro-industrie, le numérique, le financement, et le Btp-logement. Travaux assortis de recommandations.

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