48 milliards de Fcfa pour booster la production de riz au Cameroun
C’est le montant qu’a alloué la Banque Islamique de développement dans les régions de l’Extrême-Nord, le Nord-Ouest et l’Ouest.
78 millions de dollars, soit 47,77 milliards de Fcfa pour booster la production locale de riz au Cameroun. C’est le montant global de l’investissement de la Banque Islamique de développement (BID) pour les régions l’Extrême-Nord, le Nord-Ouest et l’Ouest. C’est dans le cadre du projet de développement de la chaîne de valeur de la filière riz (Pdcvr) lancé le 13 novembre 2023 par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbairobe. Ceci en vue d’accroître la production locale de 10% d’ici 2030, passant de 100 000 tonnes en 2023 à 750 000 tonnes.
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En effet, cette somme va permettre à l’aménagement de 5 000 hectares dans les bas de fond de Maga (Extrême-Nord), Ndop (Nord-Ouest), Bangourain et Santchou (l’Ouest) ; et à l’approvisionnement des producteurs en intrants agricoles de bonne qualité. Le tout pour générer un peu plus de 253 000 d’emplois et atteindre une production annuelle de 650.000 tonnes de riz blanchi d’ici 2030 afin de répondre à la demande locale estimée à environ 600 000 tonnes. Aussi de réduire les importations massives de riz qui s’élèvent à 162 milliards en 2022, selon des données de l’Institut national de la statistique (INS) .
Il faut tout de même rappeler que le gouvernement est toujours en négociation avec cinq autres partenaires financiers, dont la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (Badea) qui apportera 11,501 milliards de Fcfa , et le Fond de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (Opep) dont la contribution est évaluée à hauteur de 14,376 milliards de Fcfa. Le Cameroun pour sa part, entend décaisser 8,3 milliards de Fcfa en fonds de contrepartie.
Au cours de la 2e session ordinaire du comité de pilotage de ce projet évalué à hauteur de 122,6 milliards de Fcfa, il était question de trouver les voies et moyens pour acquérir des semences de bases et des technologies complémentaires dans le cadre d’un partenariat avec l’Institut de recherches agricoles pour le développement (Irad) ou les partenaires internationaux. Ces 47 milliards de Fcfa viennent s’ajouter au 51 milliards de Fcfa débloqués par la BID en novembre dernier.
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