2,6 milliards de FCFA de l’AFD pour améliorer la gouvernance financière au Cameroun
Ces ressources visent à soutenir la mise en œuvre des politiques liées à la gouvernance des finances publiques, tout en favorisant sa mise en exécution par des aides-projets du C2D.
2,6 milliards FCFA. C’est le montant octroyé par l’Agence française de développement (AFD) au gouvernement camerounais pour le financement de la deuxième phase du Projet d’appui à la gouvernance financière (PAGFI 2). La convention de financement a été signée mercredi 29 mai 2019 à Yaoundé, entre Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) et l’ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibault en présence du directeur de l’AFD au Cameroun, Benoit Lebeurre.
Le Minepat indique que l’ambition du PAGFI 2 est de permettre à l’Etat camerounais de renforcer sa capacité à « contrôler et à maitriser l’exécution de son budget ». Il permet à l’Etat, « de disposer au moment opportun de la trésorerie nécessaire pour faire face à ses engagements budgétaires, de publier une information comptable et budgétaire crédible reflétant une image fidèle de la situation financière, et d’apporter une réponse aux nombreux enjeux et défis relevant de la gestion des finances publiques ».
Le premier C2D (2006-2011) d’une enveloppe globale de 352,7 milliards FCFA s’inscrit pleinement dans la stratégie gouvernementale de réduction de la pauvreté et le cadre de coopération franco-camerounaise décliné dans le Document cadre de partenariat. Le second C2D (2011-2016) d’un montant de 214 milliards FCFA conclu le 1er juillet 2011, s’inscrit pleinement dans le cadre de la stratégie gouvernementale de l’emploi et de la croissance (DSCE), cible particulièrement le développement rural et l’agriculture, le développement urbain dans des villes secondaires du Cameroun, et la formation professionnelle. Le troisième C2D (2016-2024) d’un montant estimé à 433 milliards FCFA est actuellement en négociation. Il ciblera particulièrement les secteurs tels que le développement rural et l’agriculture, le développement urbain, la mobilité urbaine, l’énergie et les infrastructures de transport.